Échos d’Avignon : «Ciao Amore»
Télépro est sur le pont… en Avignon ! Coup de zoom sur quelques spectacles vus à la 66e édition du Festival de théâtre, la plus grande scène du monde !
«Ciao Amore»
(Festival d’Avignon 2012)
Dès l’entrée, les spectateurs sont nombreux, la notoriété des artistes ne doit pas y être étrangère. Les rideaux s’ouvrent sur un lieu aussi banal qu’une chambre à coucher mais l’attention est immédiatement attiré par l’originalité du décor qui semble être une hutte en bois faite des restes d’un bateau. D’entrée de jeu, Christophe Alévêque conquis le public par sa présence. Le spectacle semble bien parti. On craint tout de même d’être submergé de clichés et de «surjeu». Le sujet sur la crise de couple est une situation commune mais malgré tout le texte arrive à trouver des finesses et chacun est ravis de s’y reconnaître.
La vie toute simple et si compliquée
Serena Reinaldi, belle et intelligente, assume parfaitement la rencontre avec un partenaire (également à la ville) qui lui sert de succulentes improvisations. Également très sensuelle et naturelle, elle réussit à nous faire oublier le cadre de la téléréalité («Nice People») qui l’a révélée à un très large public. La salle rit du début à la fin même si l’on passe aussi par un sentiment de malaise lorsque l’on découvre les failles de ce couple. Plongés au cœur de leur intimité, on est de même englobés dans la triste vérité de leurs propos, ce qui constitue la richesse de ce spectacle. Celui-ci évoque la vie toute simple et si compliquée, avec beaucoup d’humour et un peu de sensibilité. Un bon dosage d’émotions.
Victoria LAURENT
«Ciao Amore», comédie de Jérôme L’Hotsky, avec Serena Reinaldi et Christophe Alévêque, mise en scène de Philippe Sohier.
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