D’où vient la tradition de la Saint-Valentin ?

Chaque année, le 14 février marque la fête des amoureux ! Mais d’où vient cette coutume ? Et pourquoi fête-t-on ce fameux Valentin ?

Il faut remonter à l’Antiquité pour apercevoir les prémices de cette fête. Mais le sens actuel que nous lui conférons se serait développé au fil des âges. De nombreux mythes ancestraux, parsemés de vérités, se sont en effet chargés d’en faire la renommée.

Voici quelques explications sur la provenance de cette fête populaire

Une origine païenne : des rites de la fertilité dans la Rome antique à la séduction totale, il n’y a qu’un pas…

Dans la Rome antique, à la fin du Ve siècle, des rites de purification appelés les «Lupercales» étaient organisés entre le 13 et le 15 février en l’honneur de Faunus, dieu de la fécondité, des bergers et des troupeaux.

En Europe, la Saint-Valentin est essentiellement devenue une fête commerciale, bien que des rites ancestraux persistent. Il est heureusement loin le temps où des jeunes gens se poursuivaient à coups de lanières ensanglantées.

Aujourd’hui, place aux chocolats, bouquets de roses, bijoux, dîners aux chandelles et autres cadeaux censés manifester l’amour. Cependant, des spécifictés existent entre les différents pays d’Europe.

Ainsi, en Italie, on s’offre des chocolats enrobés dans un message d’amour, les Baci Perugini. En Autriche, les couples défilent dans les rues. Et en Belgique, les fleuristes se frottent les mains en regardant leur chiffre d’affaires.

Ailleurs dans le monde, les amoureux ont aussi leur fête. En Chine, la Saint-Valentin commerciale a fait son entrée depuis les années 1980 mais les Chinois ont également leur propre fête traditionnelle, qu’ils commémorent le septième jour du septième mois luniaire de leur calendrier. Au Japon, les femmes offrent des chocolats à l’élu de leur cœur. Au Brésil, on ne célèbre pas la Saint-Valentin, mais le «dia dos namorados» ou jour des amoureux, qui aura lieu….le 12 juin.

L’amour n’a pas de date.

Et vous, qu’avez-vous prévu de faire ce 14 février ?

Giuseppa Cosentino

– Valentin de Terni, un évêque guérisseur : le second personnage est présenté comme un grand thaumaturge, un faiseur de miracles. Il guérit le fils du philosophe païen Craton, pourtant atteint d’une maladie incurable, et obtient en échange la conversion de toute sa famille au chistianisme. D’autres familles romaines suivirent le mouvement, ce qui déplut fortement au préfet de Rome. Valentin fut donc mis à mort. Quel rapport avec la fête actuelle, me direz-vous ? Il semblerait que diverses légendes du Moyen Âge vinrent alimenter l’histoire de ce saint, qui devint alors un symbole de l’amour.

– Valentin de Rhétie, évêque missionnaire : ce saint vécut dans les Alpes centrales de l’époque romaine. Il est considéré comme le protecteur des épileptiques… Le lien avec les amoureux est beaucoup moins évident, certes. Là encore, une confusion serait née au Moyen Âge.

La légende traverse le Moyen Âge

L’association de la Saint-Valentin avec la fête des amoureux s’est créée au fils des siècles. Le Moyen Âge est venu étoffer le mythe en y apportant son lot de légendes. À cette époque, les jeunes gens s’adonnaient à une sorte de «loterie de l’amour», tradition sans doute héritée des «Lupercales»…

Ainsi, tous les 14 février, les garçons tiraient au sort le nom de leur compagne et l’accrochaient à leur manche durant une semaine. Par la suite, le «Valentin» est devenu le cavalier qu’une jeune fille choisissait pour l’accompagner le premier dimanche de Carême. Autrement dit, une sorte de «Jules».

Et dans le monde ?

En Europe, la Saint-Valentin est essentiellement devenue une fête commerciale, bien que des rites ancestraux persistent. Il est heureusement loin le temps où des jeunes gens se poursuivaient à coups de lanières ensanglantées.

Aujourd’hui, place aux chocolats, bouquets de roses, bijoux, dîners aux chandelles et autres cadeaux censés manifester l’amour. Cependant, des spécifictés existent entre les différents pays d’Europe.

Ainsi, en Italie, on s’offre des chocolats enrobés dans un message d’amour, les Baci Perugini. En Autriche, les couples défilent dans les rues. Et en Belgique, les fleuristes se frottent les mains en regardant leur chiffre d’affaires.

Ailleurs dans le monde, les amoureux ont aussi leur fête. En Chine, la Saint-Valentin commerciale a fait son entrée depuis les années 1980 mais les Chinois ont également leur propre fête traditionnelle, qu’ils commémorent le septième jour du septième mois luniaire de leur calendrier. Au Japon, les femmes offrent des chocolats à l’élu de leur cœur. Au Brésil, on ne célèbre pas la Saint-Valentin, mais le «dia dos namorados» ou jour des amoureux, qui aura lieu….le 12 juin.

L’amour n’a pas de date.

Et vous, qu’avez-vous prévu de faire ce 14 février ?

Giuseppa Cosentino

On prétend ainsi que le pape Gélase Ier, choqué par de tels comportements immoraux (à savoir : des jeunes gens courant à moitié nus, couverts de sang, dans les rues de Rome), auraient écrit une lettre au sénateur Andromaque pour lui faire part de son indignation. Le Pape aurait alors préféré honorer saint Valentin, fixant au 14 février la fête de celui qui devint le saint patron des amoureux.

Mais qui était-il, ce Valentin ? Le doute persite car d’après les historiens, pas moins de sept saints répondant à ce nom sont fêtés le 14 février. Cependant, trois Valentin ayant vécu au IIIe siècle après J.-C. pourraient bien être à l’origine de la fête que nous connaissons :

– Valentin de Rome, le prêtre de l’amour : malgré l’interdiction de mariage des soldats romains prononcée par l’empereur Claude II le Gothique, saint Valentin unissaient secrètement les couples amoureux. Démasqué, cet homme de Dieu fut jeté en prison. Il y fit la connaissance d’une jeune aveugle, Augustine, la fille du geôlier. La légende raconte que le saint parvint miraculeusement à lui redonner la vue. Infiniment reconnaissante, la jeune femme prit alors bien soin de lui. Et Valentin avait pour habitude de lui envoyer des gentils messages qu’il signait « Ton Valentin », d’où la coutume de s’envoyer des mots doux lors de la Saint-Valentin. Le pauvre homme fut malgré tout décapité. Comme quoi, même si l’amour ne rend pas toujours aveugle, il peut parfois faire perdre la tête…

– Valentin de Terni, un évêque guérisseur : le second personnage est présenté comme un grand thaumaturge, un faiseur de miracles. Il guérit le fils du philosophe païen Craton, pourtant atteint d’une maladie incurable, et obtient en échange la conversion de toute sa famille au chistianisme. D’autres familles romaines suivirent le mouvement, ce qui déplut fortement au préfet de Rome. Valentin fut donc mis à mort. Quel rapport avec la fête actuelle, me direz-vous ? Il semblerait que diverses légendes du Moyen Âge vinrent alimenter l’histoire de ce saint, qui devint alors un symbole de l’amour.

– Valentin de Rhétie, évêque missionnaire : ce saint vécut dans les Alpes centrales de l’époque romaine. Il est considéré comme le protecteur des épileptiques… Le lien avec les amoureux est beaucoup moins évident, certes. Là encore, une confusion serait née au Moyen Âge.

La légende traverse le Moyen Âge

L’association de la Saint-Valentin avec la fête des amoureux s’est créée au fils des siècles. Le Moyen Âge est venu étoffer le mythe en y apportant son lot de légendes. À cette époque, les jeunes gens s’adonnaient à une sorte de «loterie de l’amour», tradition sans doute héritée des «Lupercales»…

Ainsi, tous les 14 février, les garçons tiraient au sort le nom de leur compagne et l’accrochaient à leur manche durant une semaine. Par la suite, le «Valentin» est devenu le cavalier qu’une jeune fille choisissait pour l’accompagner le premier dimanche de Carême. Autrement dit, une sorte de «Jules».

Et dans le monde ?

En Europe, la Saint-Valentin est essentiellement devenue une fête commerciale, bien que des rites ancestraux persistent. Il est heureusement loin le temps où des jeunes gens se poursuivaient à coups de lanières ensanglantées.

Aujourd’hui, place aux chocolats, bouquets de roses, bijoux, dîners aux chandelles et autres cadeaux censés manifester l’amour. Cependant, des spécifictés existent entre les différents pays d’Europe.

Ainsi, en Italie, on s’offre des chocolats enrobés dans un message d’amour, les Baci Perugini. En Autriche, les couples défilent dans les rues. Et en Belgique, les fleuristes se frottent les mains en regardant leur chiffre d’affaires.

Ailleurs dans le monde, les amoureux ont aussi leur fête. En Chine, la Saint-Valentin commerciale a fait son entrée depuis les années 1980 mais les Chinois ont également leur propre fête traditionnelle, qu’ils commémorent le septième jour du septième mois luniaire de leur calendrier. Au Japon, les femmes offrent des chocolats à l’élu de leur cœur. Au Brésil, on ne célèbre pas la Saint-Valentin, mais le «dia dos namorados» ou jour des amoureux, qui aura lieu….le 12 juin.

L’amour n’a pas de date.

Et vous, qu’avez-vous prévu de faire ce 14 février ?

Giuseppa Cosentino

À cette occasion, des prêtres sacrifiaient un pauvre bouc dans la grotte du Lupercal (située au flanc du mont Palatin, là où, selon la légende, la louve aurait allaité Romulus et Rémus, les fondateurs de Rome).

Puis, munis du couteau ensanglanté, ces prêtres enduisaient de sang le front de jeunes patriciens. Ceux-ci devaient alors courir dans toute la ville de Rome, vêtus d’un pagne et armés de lanières sanguinolentes (car taillées dans la peau du bouc sacrifié !) avec lesquelles ils fouettaient toutes les femmes qui se mettaient sur leur passage, les malheureuses pensant ainsi recevoir le « don » de fertilité. Imaginez un peu la scène ! D’un romantisme à couper le souffle…

Des racines chrétiennes : il était une fois un saint nommé Valentin

Une autre histoire raconte que la Saint-Valentin aurait été institutée par l’Église par opposition aux festivités païennes. Les racines de cette fête se seraient, en quelques sortes, «christianisées».

On prétend ainsi que le pape Gélase Ier, choqué par de tels comportements immoraux (à savoir : des jeunes gens courant à moitié nus, couverts de sang, dans les rues de Rome), auraient écrit une lettre au sénateur Andromaque pour lui faire part de son indignation. Le Pape aurait alors préféré honorer saint Valentin, fixant au 14 février la fête de celui qui devint le saint patron des amoureux.

Mais qui était-il, ce Valentin ? Le doute persite car d’après les historiens, pas moins de sept saints répondant à ce nom sont fêtés le 14 février. Cependant, trois Valentin ayant vécu au IIIe siècle après J.-C. pourraient bien être à l’origine de la fête que nous connaissons :

– Valentin de Rome, le prêtre de l’amour : malgré l’interdiction de mariage des soldats romains prononcée par l’empereur Claude II le Gothique, saint Valentin unissaient secrètement les couples amoureux. Démasqué, cet homme de Dieu fut jeté en prison. Il y fit la connaissance d’une jeune aveugle, Augustine, la fille du geôlier. La légende raconte que le saint parvint miraculeusement à lui redonner la vue. Infiniment reconnaissante, la jeune femme prit alors bien soin de lui. Et Valentin avait pour habitude de lui envoyer des gentils messages qu’il signait « Ton Valentin », d’où la coutume de s’envoyer des mots doux lors de la Saint-Valentin. Le pauvre homme fut malgré tout décapité. Comme quoi, même si l’amour ne rend pas toujours aveugle, il peut parfois faire perdre la tête…

– Valentin de Terni, un évêque guérisseur : le second personnage est présenté comme un grand thaumaturge, un faiseur de miracles. Il guérit le fils du philosophe païen Craton, pourtant atteint d’une maladie incurable, et obtient en échange la conversion de toute sa famille au chistianisme. D’autres familles romaines suivirent le mouvement, ce qui déplut fortement au préfet de Rome. Valentin fut donc mis à mort. Quel rapport avec la fête actuelle, me direz-vous ? Il semblerait que diverses légendes du Moyen Âge vinrent alimenter l’histoire de ce saint, qui devint alors un symbole de l’amour.

– Valentin de Rhétie, évêque missionnaire : ce saint vécut dans les Alpes centrales de l’époque romaine. Il est considéré comme le protecteur des épileptiques… Le lien avec les amoureux est beaucoup moins évident, certes. Là encore, une confusion serait née au Moyen Âge.

La légende traverse le Moyen Âge

L’association de la Saint-Valentin avec la fête des amoureux s’est créée au fils des siècles. Le Moyen Âge est venu étoffer le mythe en y apportant son lot de légendes. À cette époque, les jeunes gens s’adonnaient à une sorte de «loterie de l’amour», tradition sans doute héritée des «Lupercales»…

Ainsi, tous les 14 février, les garçons tiraient au sort le nom de leur compagne et l’accrochaient à leur manche durant une semaine. Par la suite, le «Valentin» est devenu le cavalier qu’une jeune fille choisissait pour l’accompagner le premier dimanche de Carême. Autrement dit, une sorte de «Jules».

Et dans le monde ?

En Europe, la Saint-Valentin est essentiellement devenue une fête commerciale, bien que des rites ancestraux persistent. Il est heureusement loin le temps où des jeunes gens se poursuivaient à coups de lanières ensanglantées.

Aujourd’hui, place aux chocolats, bouquets de roses, bijoux, dîners aux chandelles et autres cadeaux censés manifester l’amour. Cependant, des spécifictés existent entre les différents pays d’Europe.

Ainsi, en Italie, on s’offre des chocolats enrobés dans un message d’amour, les Baci Perugini. En Autriche, les couples défilent dans les rues. Et en Belgique, les fleuristes se frottent les mains en regardant leur chiffre d’affaires.

Ailleurs dans le monde, les amoureux ont aussi leur fête. En Chine, la Saint-Valentin commerciale a fait son entrée depuis les années 1980 mais les Chinois ont également leur propre fête traditionnelle, qu’ils commémorent le septième jour du septième mois luniaire de leur calendrier. Au Japon, les femmes offrent des chocolats à l’élu de leur cœur. Au Brésil, on ne célèbre pas la Saint-Valentin, mais le «dia dos namorados» ou jour des amoureux, qui aura lieu….le 12 juin.

L’amour n’a pas de date.

Et vous, qu’avez-vous prévu de faire ce 14 février ?

Giuseppa Cosentino