Dossier Namur : rencontre avec Julie Taton

Dans le cadre de notre série de l’été « Télépro chez vous ! », escale en région namuroise pour rencontrer cette personnalité du cru.

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Issue d’une famille de Namurois pure souche, Julie Taton avoue adorer sa ville natale. Même si elle fréquente de plus grandes cités, telles Paris ou Bruxelles, son cœur reste à Namur.

Entretien : Carol THILL

Julie Taton : «Namur, une sensation de liberté !»

Quels sont vos plus beaux souvenirs d’adolescence dans la région ?

Les rassemblements après l’école ! Avec mes copains, on allait boire un verre sur la place du Vieux Marché. On s’y retrouvait dès les premiers rayons de soleil. Puis, la Citadelle, avec sa vue imprenable sur le confluent Sambre et Meuse, nous a enchantés. C’est à cet endroit que se sont organisés nos premiers petits pique-niques et qu’ont eu lieu nos premiers petits baisers !

Comment était l’ambiance familiale ?

J’ai eu la chance de grandir, avec mes parents, dans une maison avec jardin, en bord de Meuse. Je pouvais bouger, bénéficier d’une grande liberté. Et comme ma grand-mère n’habitait pas loin, je pouvais aller la voir à vélo. Tout cela influence encore probablement mes choix résidentiels, aujourd’hui. Ainsi, il me paraît inconcevable de ne pas avoir de maison avec un jardin et une impression d’ouverture. L’eau m’a influencée aussi : tous mes restaurants préférés se situent au bord de l’eau.

Certaines personnes aiment aller pêcher sur les rivages de la Meuse. Est-ce votre cas ?

Ah, non, pas du tout ! Étant quelqu’un d’impatient, je serais bien incapable d’attendre des heures, sans bouger, qu’un poisson vienne mordre à l’hameçon.

Y a-t-il des lieux qui ont marqué votre passé et votre esprit ?

À Jambes, je fréquentais l’école Saint-Joseph. Celle-ci avait un bâtiment annexe, une belle villa où les classes de 5e et 6e rénové étaient installées. Cet endroit m’impressionnait, car le fréquenter marquait une étape : on faisait partie des grands. Je rêvais d’acheter cette maison en imaginant comment je la meublerais et la décorerais. Récemment, en allant voir mes parents, je suis passée devant cette magnifique villa : elle est maintenant vide, quasi à l’abandon et à vendre. Cela m’a un peu attristée. Mais, non loin de là, toujours à Jambes, deux petits ports de plaisance ont vu le jour et ça, par contre, c’est vraiment beau.

Revenez-vous souvent à Namur ?

J’essaye de venir voir mes amis, mes cousins, ma sœur, au moins une fois par mois. Mais ce n’est pas toujours possible. J’aimerais pouvoir y faire plus de shopping et aller plus souvent dans mes restaurants favoris.

Julie Taton, quel talent…

Ils étaient plus de 1.800, ils ne sont plus que 165. 165 talents – chant, danse… – autorisés à passer les auditions, dès la mi-juillet, de l’émission «Belgium’s Got Talent». Pour les évaluer : un jury composé de Carlos Vaquera, Maureen Dor et Paul Ambach qui s’exprimeront devant les caméras de RTL-TVI.
En tout, 11 émissions sont prévues dès la rentrée : 5 sur les coulisses des auditions, 1 sur le choix du jury et 5 en direct avec les 32 candidats sélectionnés au terme des auditions. «J’étais aux anges quand la chaîne m’a proposé de présenter l’émission avec Jean-Michel Zecca», confiait récemment Julie Taton à un confrère de rtl.be. «C’est un pro sur lequel je pourrai compter. Cette émission est un vrai challenge, un exercice difficile. Il s’agira d’une grande première pour moi.» Rappelons que la déclinaison britannique de l’émission a révélé Susan Boyle !

Photo : RTL-TVI