Dossier Luxembourg : rencontre avec Jean-Luc Fonck
Dans le cadre de notre série de l’été « Télépro chez vous ! », escale en région luxembourgeoise pour rencontrer cette personnalité.
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Originaire d’Arlon – dont il a été nommé «Chevalier du Haut de la Ville» -, Jean-Luc Fonck (55 ans), notre artiste multifacettes, ne tarit pas d’éloges sur la région de son enfance. En 2008, il avait d’ailleurs été choisi par les Pages d’Or pour illustrer son édition locale (photo : Marcel Veelo).
Entretien : Carol THILL
Jean-Luc Fonck : «Arlon, de la butte au bois !»
Quelle première image surgit à votre esprit lorsqu’on vous parle d’Arlon ?
Mes parents y avaient une boulangerie. Je me réveillais tous les matins dans les odeurs des pains en train de cuire. Ça n’était pas désagréable ! Ensuite, je me rendais à l’école ISMA, établissement strict, mais correct qui, à l’époque, était réservé uniquement aux garçons. On était entouré de Frères Maristes, l’enseignement était rigoureux. Pourtant, j’aimais ça.
Vous aviez tout de même l’occasion de vous divertir…
Ah, bien sûr ! De nombreux gars de 17-20 ans venaient faire leur service militaire, non loin de là, à Stockem. Lorsqu’ils étaient en «perm’», il fallait les occuper. Arlon était donc devenu un grand centre avec beaucoup de cinémas. Pour mes potes et moi, c’était le rêve. La ville offrait aussi pas mal d’emplois : on pouvait faire carrière dans les chemins de fer, à la province ou à l’armée. Mais… je n’en ai choisi aucune des trois !
Quels sont vos endroits favoris dans la région ?
Quand on est jeune, vivre dans une petite ville, c’est génial. Je suis très souvent allé jouer au parc Gaspar. De plus, à Arlon, tout est proche : nous avions rapidement accès aux bois environnants. Donc, on allait également y rigoler. C’était comme un immense jardin, rien que pour nous ! Puis, je passais du temps au bassin de natation à ciel ouvert, du centre sportif de l’Hydrion.
Avez-vous des souvenirs familiaux marquants ?
Mes grands-parents tenaient un café au célèbre lieu-dit le Bambou bar où se croisent les routes menant à Wolkrange, Sélange et Messancy. À cette époque, l’endroit était désert, il n’y avait aucune autre maison. C’était merveilleux de pouvoir aller rendre visite aux miens, puis d’aller courir dans les champs aux alentours ! Avec mes camarades, on y restait pour la journée !
Aujourd’hui, où peut-on vous croiser ?
J’aime la butte au sommet de laquelle trône Saint-Donat, l’une des églises d’Arlon. Ce quartier offre une vue magnifique. On peut y faire de belles balades. Et aussi bien manger. C’est au café-restaurant Le Gaulois, proche de la Grand-Place, que va ma préférence. Le menu comporte de nombreux plats luxembourgeois. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été manger là !
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