Dossier Hainaut (2) : rencontre avec Émilie Dequenne
Dans le cadre de notre série de l’été « Télépro chez vous ! », retour en région hennuyère pour rencontrer cette personnalité du cru.
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Émilie Dequenne
«J’aime les petits ponts et les sous-bois !»
Notre Émilie Dequenne nationale – sacrée à Cannes en 1999 pour «Rosetta» des frères Dardenne et récompensée, cette année, pour «À perdre la raison », de Joachim Lafosse – est née le 29 août 1981 à Beloeil. En province du Hainaut. Confidences sur sa région d’origine.
Entretien : Carol THILL
Revenez-vous souvent dans votre région natale ?
Dès que je le peux ! J’aime y revoir mes amis, ma famille, mes parents, ma sœur et ma nièce. Pour tout vous dire, je suis tatie depuis un an !
Quels sont vos endroits de prédilection ?
Tout près de chez moi, il y avait des rivières, des petits ponts où j’allais souvent me promener avec mes amis. Et également un très joli sous-bois non loin de la ruelle où habitaient mes parents. Mais le paysage a quelque peu changé et je ne retrouve désormais plus ces endroits. En fait, quand je viens aujourd’hui dans la région de Beloeil, je redécouvre les environs. Je redécouvre, en fait, toute la Belgique ! La vie et le temps qui passe m’ont donné un œil nouveau.
Où emmenez-vous votre fille ?
Avec elle et les enfants de mon compagnon, nous vivons entre la France, la Corse et la Belgique. Ici, j’emmène les petits jusqu’à Bruxelles et à Walibi ! Sans oublier Pairi Daiza, situé tout près de chez mes parents. Mais généralement, nous ne bougeons pas tellement, je suis heureuse et à l’aise dans les décors de mon enfance, auprès des miens.
«Je suis très casanière»
Connaissez-vous le château de Beloeil ?
Euh, pas très bien. Il faudrait d’ailleurs que j’y emmène les enfants. Ce serait une belle balade touristique.
Êtes-vous plutôt urbaine ou fan de campagne ?
D’abord et avant tout, je suis très casanière ! Ensuite, peu importe l’endroit, je me sens toujours bien là où je me trouve. Ce qui crée, chez mon compagnon et moi, un véritable dilemme. Selon le lieu où nous posons nos valises, on se dit toujours : «Tiens, et si on restait à Paris ? Tiens, et si on s’installait en Corse ? Tiens, et si on habitait en Belgique ?». Impossible de se décider ! (Rires). Quoiqu’il en soit, j’adore Bruxelles, Beloeil et mon pays. Parce que les personnes, l’ambiance sont chaleureuses. Et qu’il y a de vraies vies de quartier.
Ses préférences…
– Les flamants roses du parc Pairi Daiza, à Brugelette (en médaillon dans la photo). «J’y emmène les enfants quand je reviens en Belgique», confie Émilie Dequenne.
– Le château de Beloeil : «Je connais peu ce château. Je dois y emmener les petits !»
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