Dossier Bxl-Brabant wallon : rencontre avec Thomas Van Hamme
Dans le cadre de notre série de l’été «Télépro chez vous !», étape à Bruxelles et dans le Brabant wallon pour rencontrer cette personnalité régionale.
> Découvrez l’ensemble de notre dossier ici
«Je suis un zinneke !»
«Bruxelles, ma belle»; tel pourrait être le credo de Thomas Van Hamme (43 ans). Né dans la capitale, l’animateur de RTL-TVI reste très attaché à ses origines. Confidences.
Entretien : Carol THILL
Que représente la ville de Bruxelles pour vous ?
Mes racines sont là; je viens d’une longue lignée d’ancêtres bruxellois. Mon père a retrouvé les travaux d’un généalogiste sur la famille Van Hamme. Il serait remonté jusqu’au Moyen Âge. Les Van Hamme n’ont jamais été de grands voyageurs puisqu’on les localise toujours à Bruxelles ! En fait, nous venons d’une génération de bâtards, descendants d’un petit seigneur local de Steenokkerzeel qui aurait eu, à l’époque, une histoire avec l’une des femmes de ménage !
Quels sont vos souvenirs d’enfance dans la capitale ?
J’étais souvent dans le sud de Bruxelles et, au parc de Wolvendael. En hiver, j’allais y faire du traîneau ! Le Bois de la Cambre m’a aussi toujours plu. Sans oublier le centre-ville. Quand j’étais petit, il y avait un cinéma, L’Ambassador, qui projetait des productions Disney et accueillait les jeunes spectateurs avec ses personnages.
Vous vous sentez donc très bruxellois ?
Absolument. Je suis un véritable «zinneke» ! Ce mot d’origine flamande désigne un joyeux mélange. Pour ma part, j’ai un nom flamand, je parle français, j’ai des origines du nord et du sud du pays, ma mère est wallonne.
Si vous vous improvisiez guide touristique, quels coins feriez-vous visiter ?
J’inviterais avant tout les touristes à venir boire un verre, quel que soit l’endroit, afin de leur faire découvrir la convivialité et la chaleur bruxelloises. Tous les étrangers de passage dans la capitale captent cette bonne humeur. Car, comme dans beaucoup d’autres lieux en Belgique, on ne s’y prend pas au sérieux. Bruxelles est ainsi fort différente des autres capitales. Ici, on est très ouvert sur le monde. J’apprécie de plus en plus le côté cosmopolite de la ville.
Où flânez-vous en général ?
Je reste attaché au centre-ville qui s’enrichit et s’améliore sans cesse. Si l’on veut me croiser, il faut donc aller dans le quartier de la Bourse, le quartier Saint-Géry, du côté de la Grand-Place ou de la rue Dansaert où l’on trouve des endroits branchés. Ils me plaisent parce qu’ils sont aussi très authentiques.
Le zinneke, un chiot bâtard jeté dans la Senne !
Zinne est, en brusseleir – le parler de Bruxelles issu du brabançon -, la traduction de Senne, rivière qui fut à l’origine de la capitale. Partant du principe que le suffixe -ke est un diminutif, Zinneke signifie petite Senne (nom d’un bras de la Senne). Quel rapport avec les Bruxellois, me direz-vous ? Comme les chiots bâtards étaient le plus souvent jetés dans la rivière, ceux-ci devinrent les «petits de la Senne», les zinnekes (notre photo : le zinneke de la rue Dansaert). Les Bruxellois s’affublèrent ensuite eux-mêmes de ce surnom pour se désigner, eux qui étaient un mélange de cultures germanique et latine.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici