«Diablo III» : l’enfer ouvre ses portes au capitalisme

«Diablo III» : l'enfer ouvre ses portes au capitalisme

La vente d’objets virtuels en argent réel démarre ce vendredi 15 juin 2012.

Un mois exactement après le lancement triomphal de «Diablo III» sur PC et Mac, son éditeur Blizzard Entertainment libéralise le marché virtuel des épées, boucliers, armures et autres médaillons. Concrètement, n’importe quel joueur qui a collecté au fil de ses aventures un objet rare et convoité est en mesure de le monnayer sur l’hôtel des ventes en argent réel. Jusqu’ici, les échanges étaient limités à l’or imaginaire ramassé après chaque combat. Le capitalisme fait donc une entrée fracassante dans l’univers de «Diablo». L’éditeur jure, la main sur le cœur, que l’objectif est avant tout de contrôler le marché noir organisé par certains sites peu scrupuleux. Néanmoins, Blizzard taxe chaque transaction, à hauteur de 1 € par objet lié à l’équipement et 15 % sur les consommables, comme les potions de vie.

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