Benoît Leclercq et Julien Joris forment le groupe Delta. Influencés par la musique anglaise, ils ont choisi de chanter en français pour mixer deux cultures et proposer un style différent. Se qualifiant comme un binôme fusionnel, ils travaillent, composent et enregistrent à deux. Rencontre.
Pourquoi avoir choisi le nom «Delta» ?
Une des définitions de Delta, c’est la différence entre deux valeurs. Nous trouvions que cela correspondait bien à la manière dont on fonctionne. Ce que vous entendez, c’est le fruit de notre travail à deux, de notre dualité.
Vous avez commencé par écrire en anglais, puis vous avez décidé de composer en français. Pourquoi ce changement ?
Pour nous, c’était une évidence : l’anglais n’est pas notre langue natale, le français l’est. Automatiquement, on arrive à mieux s’exprimer, mieux dire les choses comme on les ressent. Après un premier essai en français, on a trouvé notre style et nous avons continué ! Si l’on pouvait donner l’envie à des jeunes comme nous de chanter dans leur langue maternelle, sans se dire que ça ne colle pas à un style, alors notre pari est réussi.
Vous allez sortir votre premier album en 2017. Pouvez-vous nous en dire quelques mots ?
En sortant notre EP «Pas la fin du monde», nous ne savions pas du tout comment il allait être reçu. C’était donc un challenge. Nous avons désormais tous les titres de notre album et cela va rester dans la lignée de ce qui a été fait jusqu’ici, avec quelques petites surprises…
Jali a écrit pour vous «En visant la lune» et «Héréditaire». A-t-il collaboré à nouveau avec vous sur cet album ?
Bien sûr ! Nous l’aidons autant qu’il nous aide et nous avons d’ailleurs composé sur son deuxième album. Nous avons fait les Francos avec lui sur la scène Pierre Rapsat. Il va participer sur notre album. Pas en duo mais il interviendra sur nos textes. C’est notre ami et pas notre mentor.
Vous donnez votre premier concert en salle le 14 octobre à La Madeleine, à Bruxelles. C’est votre premier concert dans une grosse salle ?
C’est un challenge qu’on s’est donné : remplir une salle. Pour l’instant, on a de bons échos des gens qui nous écoutent. C’est positif. On est impatients d’y être. Ce concert sera l’occasion de montrer un aperçu de notre album qui sortir en janvier.
Et pour parler d’autre chose : quelle est votre bière belge préférée ?
Ce n’est pas une blague, c’est la Delta !
Entretien : Floriane Nyssen et Giuseppa Cosentino
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