Cougnou, Cognolle, Mirou, Petit pain de Jésus ou Bonhomme au sucre ? Peu importe le nom, c’est bon !
Cette viennoiserie typiquement de chez nous débarque dans nos cuisines avec saint Nicolas, et nous accompagne jusqu’à Noël.
Son nom rappelle, à lui seul, bien des souvenirs… Et lorsque son odeur arrive aux narines des enfants, impossible de ne pas sentir monter une ambiance de fête. Alors à vos fourneaux, vos petits ogres n’attendront pas !
Une spécialité franco-belge
Ce pain brioché à la forme d’un bébé emmailloté fait le bonheur des plus petits en Belgique et dans le nord de la France. Sa première apparition aurait été mentionnée en Wallonie avant le Xe siècle pour devenir rapidement un présent offert à Noël.
Sa dégustation faisait même autrefois l’objet de concours et autres défis : celui qui remportait le jeu repartait avec la plus grosse des brioches du panier.
De forme triangulaire au départ, en losange ensuite, il a finalement pris l’allure d’un personnage enroulé dans un drap, censé représenter Jésus.
Sa base n’a jamais fait l’objet de grandes révolutions : du sucre, du lait, de la levure, de la farine, du beurre et des œufs. Et pourtant, les Namurois le mangent avec beaucoup plus de beurre, les Liégeois avec des raisins secs façon «bouquettes» et les Chtis fourré à la confiture.
Mais peu importe où l’on se trouve : les Cougnous commencent déjà à envahir les étalages de boulangeries, à l’image de nos spéculoos, prêts à être raflés par les parents à l’approche des fêtes. Devenu spécialité nationale, il fait figure de star parmi les autres pâtisseries des comptoirs.
Mais pas de panique si vous n’en trouvez plus dans les commerces ! Les recettes abondent sur Internet et dans les livres de pâtisserie pour ne pas être en reste le moment venu.
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Floriane Nyssen
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