Qu’il est fatigant de se battre sans cesse à coup de binette pour déloger les mauvaises herbes ! Sans parler de la corvée arrosage et de la lutte acharnée contre les gastéropodes visqueux. Heureusement, le paillage peut résoudre tout cela à la fois !
1. En régulant l’humidité, le paillis réduit les arrosages.
2. Il empêche les mauvaises herbes de pousser. Et même si les plus téméraires d’entre elles arrivent à se faufiler entre les interstices, le fait qu’elles soient maintenues dans un environnement humide les rend plus faciles à enlever.
3. Enfin, un paillis est un excellent barrage pour contrer la route aux indésirables, comme les limaces.
Quel type de paillage ?
De nombreux types de paillis existent en jardinerie, d’origine végétale ou minérale, de différents calibres, couleurs et prix.
L’erreur consiste souvent à en prévoir trop peu. Du coup, les mauvaises herbes passent quand même. Plus le calibre est gros, plus il faudra augmenter l’épaisseur.
Les écorces de pin dont les morceaux s’imbriquent difficilement les uns dans les autres, doivent composer un matelas suffisamment épais.
La paille de lin nécessite moins d’épaisseur. Par contre, elle est très volatile, donc un réassort régulier est nécessaire.
Si vous optez pour la paille, sachez que la longueur de ses brins n’est pas très adaptée aux jeunes plants. Elle sera plus efficace pour des parterres de végétaux plus avancés. Il est important d’adapter l’épaisseur et le type de paillis à l’environnement choisi.
L’herbe tondue constitue un excellent paillis. Mieux vaut cependant la faire sécher avant pour éviter l’odeur de pourrissement et le fait que, en se rétractant, les herbes laissent des vides à reboucher constamment. Maintenez une épaisseur d’au moins 5 cm durant tout l’été.
Notez que le paillage peut être aussi décoratif. Brisures d’ardoise, brique pilée, galets de verre, billes d’argile, graviers, coquillages, sont du plus bel effet.
À vous de jouer !
Christel Adrien
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici