Christine Goor : «Les années 60, c’est la légèreté et la désinvolture» (interview)

Christine Goor : «Les années 60, c'est la légèreté et la désinvolture» (interview)
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

La célèbre programmatrice «Sixties» de Classic 21 présente un triple CD compilation reprenant quelques-uns des plus grands titres des années 60.

Christine Goor est l’un des grands noms des radios de la RTBF. Elle a notamment officié pour Formule J, Radio 21 et Classic 21.

Si elle est officiellement pensionnée depuis cinq mois, cette jeune grand-mère d’un petit Jack (11 mois) continue de s’occuper de «Classic 21 60’s», du lundi au vendredi de 19 à 21 heures sur la radio rock’n pop.

Elle nous présente un coffret 3 CD «Classic 21 Sixties», qui vient de sortir chez tous les bons disquaires, en partenariat avec Télépro.

Vous avez dû vous limiter à 60 titres. Comment avez-vous opéré la sélection ?

60 titres, pour moi c’est une frustration, mais c’est une liste non-exhaustive des titres que je programme dans les Classic 21 60s. J ’espère qu’il sera possible de proposer d’autres boxes de 3 CD ! En principe 3 autres sont prévus, ce qui ferait 240 titres en tout. Ce serait déjà plus complet.

En quoi la musique des années 60 se démarque des autres décennies ?

Par l’insouciance. Le début des années 60, c’était la légèreté, la désinvolture. J’avais 13 ans en 63, en plein dans les années yé-yé, et j’ai adoré ça. Daniel Filipacchi (ndlr : l’animateur de «Salut les copains» sur Europe 1) est mon idole !

En quoi a-t-elle influencé (ou non) la musique d’aujourd’hui ?

Toutes les décennies ont été importantes pour ceux qui les ont vécues… Il y a évidemment l’arrivée des Beatles et des Rolling Stones, mais ces groupes et pleins d’autres qui ont émergé à cette époque, ont repris des titres des années 50… Donc tout le monde copie tout le monde en l’adaptant, et c’est très bien comme ça.

 

Vous assurerez l’animation d’une soirée «Années 60» le 3 avril prochain au Cadran à Liège : qu’y aura-t-il au menu de ce DJ set ?

Au menu de cette soirée 60s, après le set de Bernard Dobbeleer, c’est au tour du cover band Beatbox, qui se débrouille plutôt bien dans l’adaptation des titres des Beatles. Et moi, dès 22h30, mon rôle, c’est de proposer des titres super dansants. Ce n’est pas la première fois que je fais ça, et c’est toujours avec un petit stress…«Faire» DJ, ce n’est pas mon métier, et comme pour la programmation musicale, même après 43 ans, on n’est jamais sûr. Un programmateur qui est sûr à 100 % de qu’il fait, croyez-moi, il peut changer de métier. On doute toujours, même si c’est moins qu’au début.

La musique de ces années-là draine-t-elle encore les foules dans les soirées dansantes ?

Il y a encore des fans en tout cas ! Et de tous les âges… Pour ce qui est de drainer les foules, je l’espère ! toutes les soirées organisées jusqu’à présent ont été succès. Je souhaite que ce soit le cas le 3 avril prochain, évidemment. C’est vrai que, entre écouter une émission 60s à la radio et assister à une soirée 60s, ce n’est pas la même chose. Mais si vous aimez danser, venez, vous ne serez pas déçu !

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici