Champignons, pas forcément mignons !
Vous partez faire une cueillette en forêt ? Lisez ceci avant d’enfiler les bottes !
La saison est idéale pour partir à la cueillette des champignons. Chaque année, à cette période, nombreux sont les amateurs belges qui s’engouffrent dans les forêts et foulent les sols tourbeux à la recherche de cèpes, girolles et chanterelles. Pourquoi d’ailleurs se priver de cette partie de chasse pacifique quand on sait que la Belgique est le troisième pays d’Europe (derrière la France et l’Italie) en termes de diversité de champignons !?
Chasse pacifique oui, mais pas sans risques
Pour que garnir son panier en osier de petits soldats unijambistes reste une partie de plaisir, mieux vaut ne pas faire l’impasse sur les précautions et la vigilance que requiert cette pratique saisonnière. Novices ou aguerris, restez prudents !
Il existe des dizaines de champignons qui provoquent de véritables intoxications et certaines espèces comestibles ressemblent parfois à s’y méprendre à d’autres toxiques. La première des précautions – qui paraît évidente – est de s’en tenir au ramassage des champignons parfaitement connus.
Si toutefois le doute ou l’inquiétude s’installent, le site web www.centreantipoisons.be donne accès à une liste des principaux champignons toxiques que l’on peut rencontrer en Belgique avec, pour chacun d’entre eux, une fiche détaillant la période d’incubation, les symptômes et le traitement en cas d’ingestion. Mais en cas d’urgence, consulter son médecin traitant reste le meilleur réflexe à adopter.
Le cas particulier
Avez-vous déjà entendu parler du coprin noir d’encre ? Ce champignon a la particularité d’être parfaitement comestible pour autant que l’on ne consomme pas d’alcool pendant le repas et dans les 72 heures suivantes.
L’intoxication est due à la présence d’une substance, la coprine, qui possède la faculté de bloquer la métabolisation de l’alcool.
Fabio Greco
Plus d’infos : www.centreantipoison.be Tél : 070 245 245
Mais pour écarter le moindre doute, la meilleure des recommandations est de faire examiner la récolte avant sa consommation. Votre pharmacien est en principe compétent, mais vous pouvez aussi vous tourner vers les associations ou sociétés de mycologies de votre région.
Lors de votre balade champêtre, passez votre chemin devant les spécimens abîmés. Concentrez-vous sur le «beau» champignon et prélevez-le soigneusement dans son entièreté (pied et chapeau) afin d’en faciliter la future identification.
Rangez votre récolte en séparant les espèces pour éviter que des morceaux possiblement vénéneux ne puissent se mélanger aux individus comestibles. Pensez enfin à vous laver les mains après la récolte.
«Chaque année, le Centre Antipoisons reçoit environ 400 appels impliquant des champignons»
En Belgique, rencontrer sur son chemin un champignon toxique est monnaie courante. La probabilité d’en ingérer est moins importante, mais existe bel et bien. En témoigne le nombre d’appels relatifs aux champignons que le Centre Antipoisons a dû traiter en 2016 : 325 !
Si l’urgence concerne le plus souvent un enfant de moins de 4 ans ayant ingurgité accidentellement un champignon, il arrive aussi que les victimes soient averties et expérimentées. Le Centre Antipoisons rappelle que «des connaissances en mycologie sont indispensables pour ne pas courir de risque» lors d’une cueillette destinée à la consommation.
Si toutefois le doute ou l’inquiétude s’installent, le site web www.centreantipoisons.be donne accès à une liste des principaux champignons toxiques que l’on peut rencontrer en Belgique avec, pour chacun d’entre eux, une fiche détaillant la période d’incubation, les symptômes et le traitement en cas d’ingestion. Mais en cas d’urgence, consulter son médecin traitant reste le meilleur réflexe à adopter.
Le cas particulier
Avez-vous déjà entendu parler du coprin noir d’encre ? Ce champignon a la particularité d’être parfaitement comestible pour autant que l’on ne consomme pas d’alcool pendant le repas et dans les 72 heures suivantes.
L’intoxication est due à la présence d’une substance, la coprine, qui possède la faculté de bloquer la métabolisation de l’alcool.
Fabio Greco
Plus d’infos : www.centreantipoison.be Tél : 070 245 245
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