Cambrioleurs et réseaux sociaux : attention, danger !
«Faire savoir où l’on se trouve, c’est aussi faire savoir où l’on ne se trouve pas», rappelle Securitas.
«Ce soir, je réveillonne chez mes parents en France !» Une simple phrase lancée sur les réseaux sociaux est en mesure d’attirer l’attention d’esprits mal intentionnés. Que ce soit sur Facebook, Twitter ou Foursquare, «Faire savoir où l’on se trouve, c’est aussi faire savoir où l’on ne se trouve pas», rappelle Securitas. Avec en ligne de mire, les risques d’un cambriolage… Dès ce mardi 18 décembre 2012, l’expert de la sécurité lance en conséquence une campagne de sensibilisation. Le principe ? Pendant deux semaines, le Belge qui partagera sur Twitter un check-in Foursquare ailleurs qu’à son domicile recevra un message en retour, signalant la disparition fictive de son téléviseur et de son ordinateur portable. «Hormis l’augmentation du nombre de cambriolages, nous avons également enregistré une évolution inquiétante ces dernières années : les Belges partagent de plus en plus d’informations personnelles sur les réseaux sociaux», explique Paul Schoolmeesters, porte-parole de Securitas. «L’inquiétude n’est pas seulement le partage de ce que les utilisateurs font, pensent et ressentent, mais aussi et surtout où ils se trouvent. Et ce n’est pas toujours partagé de manière responsable. Et lorsque cette information est partagée sur un compte non sécurisé et donc public (la plupart des comptes Twitter ne sont pas protégés) c’est comme laisser la porte ouverte lorsque l’on quitte son domicile.» Ce site Internet ponctue également cette campagne.
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