Un festival est fait, évidemment, de têtes d’affiche, dont on fredonne les refrains par coeur. Mais c’est aussi l’occasion rêvée de découvrir des artistes méconnus du grand public.
Clap de fin pour les Francofolies spadoise. Avant d’éteindre les projecteurs, nous avons rencontré le groupe français Radio Elvis, à la sortie de leur concert. S’ils n’ont pas encore droit aux lettres en gras en haut du programme, ils n’en sont pas moins digne d’intérêt. Jugez plutôt.
Le concert s’est bien passé?
Pierre (chanteur) : Super bien, bonne ambiance à Spa !
Comment est né le groupe Radio Elvis ?
Pierre : Le groupe s’est officiellement formé en avril 2013. J’ai d’abord commencé à enregistrer avec Colin, le batteur de groupe, on se connaît depuis le lycée. C’est lui qui a introduit Manu, notre guitariste. On a composé ensemble très naturellement, nos différents goûts musicaux se sont très bien mélangés. Et ce n’était pas gagné d’avance en sachant que nos références vont de Barbara, à Noir Désir en passant par Arcade Fire.
Vous chantez en français, c’est plutôt rare !
Pierre : La question ne s’est même pas posée, le français est notre langue maternelle, je ne vois pas pourquoi l’anglais devrait être la norme. C’est beaucoup plus simple et fluide pour moi d’écrire dans ma langue donc c’était un évidence
Il paraît que vous trouvez votre inspiration dans les livres…
Pierre : En fait, je ne m’inspire pas réellement des livres, je me nourris plutôt de ce qu’ils engendrent. Les mots appellent les mots, mais je peux aussi avoir des idées de paroles en lisant des romans graphiques, des BD, et même grâce à des quotidiens !
Vous n’avez jamais été tentés par les sirènes du télé-crochet ?
Pierre : Non ! (en coeur). Je pense que la différence entre nous et les gens qui participent à des émissions de télé-réalité est que nous faisons tout simplement un métier différent. La manière dont on aborde une scène, ça s’apprend en 200 dates lors d’une tournée, pas en une saison de The Voice.
La suite de vos projets ?
On va encore jouer sur scène pendant un an. Rien n’est encore planifié, mais on aimerait sortir notre deuxième album en 2017.
Entretien : Alice Kriescher
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