5 idées reçues sur le Moyen Âge

5 idées reçues sur le Moyen Âge
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Vous pensiez que le Moyen Âge était une période de l’histoire baignée d’obscurantisme, de viles sorcières bonnes à brûler ou encore de paysans sales et pustuleux ? Que nenni ! Légendes, romans, films et séries populaires ont alimenté notre imaginaire de façon la plus folle. Entre sornettes, balivernes et réalité fantasmée, que la lumière soit faite dans les donjons !

Rétablissons dans un premier temps le Moyen Âge, qui désigne l’intervalle qui sépare l’Antiquité et la Renaissance, soit de 476 (date de la chute de l’Empire romain d’Occident) à 1453 (la chute de Constantinople). Mais ces presque mille ans d’histoire ne sont pas homogènes et ne se réduisent pas à la croyance que les personnages de l’époque étaient pour la plupart de parfaits bougres sans manières ou des grosses brutes incultes.

Voici 5 idées reçues destinées à rétablir la vérité historique.

1. Les paysans étaient de pauvres manants

La condition des paysans évolue au fil du Moyen Âge. Retenons cependant qu’il existe deux catégories : les serfs et les vilains.

Les premiers appartiennent à leur maître, qui a tous les droits sur eux. Ils lui doivent taxes et corvées et sont attachés à leur terre. Ce qui signifie qu’ils sont vendus avec le lopin de prairie si celle-ci change de propriétaire. Dépossédés d’eux-mêmes, ils devaient en outre obtenir le consentement de leur seigneur pour pouvoir se marier.

Avant l’an mille, les résidences seigneuriales pouvaient être de véritables palais, symboles de la richesse de leur propriétaire. À partir du Xe et XIe siècle apparaissent les résidences fortifiées, qui demeuraient le centre administratif autour duquel s’organisait la vie de la population locale : on venait y payer les impôts, etc.

Un seigneur pouvait en outre posséder plusieurs seigneuries, résider de temps à autre à la cour d’un prince ou jouir d’une maison en ville. Qui a dit qu’il fallait se contenter d’un seul château ?

Giuseppa Cosentino

Toutefois, il est vrai que des pratiques hélas bien connues laissaient un peu à désirer : les célèbres saignées, plus dangereuses qu’utiles, ne sont pas un mythe.

5. Les seigneurs vivaient dans des châteaux-forts

Au Moyen Âge, les seigneurs vivaient le plus souvent dans des châteaux. Mais ces demeures ne doivent pas toutes être qualifiées de «châteaux-forts», à savoir pourvues de fortifications.

Avant l’an mille, les résidences seigneuriales pouvaient être de véritables palais, symboles de la richesse de leur propriétaire. À partir du Xe et XIe siècle apparaissent les résidences fortifiées, qui demeuraient le centre administratif autour duquel s’organisait la vie de la population locale : on venait y payer les impôts, etc.

Un seigneur pouvait en outre posséder plusieurs seigneuries, résider de temps à autre à la cour d’un prince ou jouir d’une maison en ville. Qui a dit qu’il fallait se contenter d’un seul château ?

Giuseppa Cosentino

Il était tout à fait possible de contacter un magicien, ou un individu se prétendant comme tel, pour nous aider à retrouver un objet perdu. Un peu comme un «hypnotiseur» avant l’heure. Le niveau de tolérance à l’ésotérisme dépendait aussi d’un pays à l’autre. En Espagne, on finissait plus vite sur le bûcher qu’en Angleterre, par exemple.

4. La médecine reposait uniquement sur la superstition

Une partie de la médecine seulement était fondée sur des idées mystiques. Mais il existait de nombreux traitements à base de produits naturels très efficaces. Certains docteurs étaient capables de soigner des abcès ou de remettre des os en place.

Toutefois, il est vrai que des pratiques hélas bien connues laissaient un peu à désirer : les célèbres saignées, plus dangereuses qu’utiles, ne sont pas un mythe.

5. Les seigneurs vivaient dans des châteaux-forts

Au Moyen Âge, les seigneurs vivaient le plus souvent dans des châteaux. Mais ces demeures ne doivent pas toutes être qualifiées de «châteaux-forts», à savoir pourvues de fortifications.

Avant l’an mille, les résidences seigneuriales pouvaient être de véritables palais, symboles de la richesse de leur propriétaire. À partir du Xe et XIe siècle apparaissent les résidences fortifiées, qui demeuraient le centre administratif autour duquel s’organisait la vie de la population locale : on venait y payer les impôts, etc.

Un seigneur pouvait en outre posséder plusieurs seigneuries, résider de temps à autre à la cour d’un prince ou jouir d’une maison en ville. Qui a dit qu’il fallait se contenter d’un seul château ?

Giuseppa Cosentino

Mais tout n’était pas rose, c’est vrai. Faute d’égouts, les eaux usées croupissaient dans les zones d’habitation et la multiplication des bactéries nocives allaient bon train. Il ne valait mieux pas attraper la peste à l’époque…

3. La magie conduisait automatiquement au bûcher

L’Inquisition, au XIIIe siècle, fut certes sans merci envers les femmes accusées de sorcellerie. Mais il y avait tout de même une certaine tolérance. La magie pratiquée ne devait pas aller à l’encontre de la foi catholique.

Il était tout à fait possible de contacter un magicien, ou un individu se prétendant comme tel, pour nous aider à retrouver un objet perdu. Un peu comme un «hypnotiseur» avant l’heure. Le niveau de tolérance à l’ésotérisme dépendait aussi d’un pays à l’autre. En Espagne, on finissait plus vite sur le bûcher qu’en Angleterre, par exemple.

4. La médecine reposait uniquement sur la superstition

Une partie de la médecine seulement était fondée sur des idées mystiques. Mais il existait de nombreux traitements à base de produits naturels très efficaces. Certains docteurs étaient capables de soigner des abcès ou de remettre des os en place.

Toutefois, il est vrai que des pratiques hélas bien connues laissaient un peu à désirer : les célèbres saignées, plus dangereuses qu’utiles, ne sont pas un mythe.

5. Les seigneurs vivaient dans des châteaux-forts

Au Moyen Âge, les seigneurs vivaient le plus souvent dans des châteaux. Mais ces demeures ne doivent pas toutes être qualifiées de «châteaux-forts», à savoir pourvues de fortifications.

Avant l’an mille, les résidences seigneuriales pouvaient être de véritables palais, symboles de la richesse de leur propriétaire. À partir du Xe et XIe siècle apparaissent les résidences fortifiées, qui demeuraient le centre administratif autour duquel s’organisait la vie de la population locale : on venait y payer les impôts, etc.

Un seigneur pouvait en outre posséder plusieurs seigneuries, résider de temps à autre à la cour d’un prince ou jouir d’une maison en ville. Qui a dit qu’il fallait se contenter d’un seul château ?

Giuseppa Cosentino

Les seconds, quant à eux, appelés «vilains» ou «manants», sont des paysans libres. Mais ils doivent payer un impôt pour pouvoir cultiver la propriété d’un seigneur. Les plus pauvres ne possédaient pas de terre et étaient les premiers touchés en cas de famine tandis que les plus riches vivaient parfois comme des petits seigneurs.

2. La populace était sale et ne savait pas se conduire à table

Nous avons tous en tête l’image d’un être moyenâgeux hirsute et édenté, vêtu de guenilles et couvert de puces, fuyant les bains plus que sa propre mort. Le film «Les Visiteurs» y est sans doute pour quelque chose…

Cependant, si l’on se réfère aux documents médiévaux, il apparaît très vite que la population médiévale n’ignorait pas les règles d’hygiène corporelle. Avant de passer à table, par exemple, il était coutume de se laver les mains. Du moins dans les couches sociales élevées. Un serviteur passait auprès des convives avec une bassine d’eau parfumée. Il y avait aussi des bains publics, hérités des thermes romains. Les archéologues ont même retrouvé des petits ustensiles prouvant que l’on se curait les oreilles, les dents ou encore les ongles.

Mais tout n’était pas rose, c’est vrai. Faute d’égouts, les eaux usées croupissaient dans les zones d’habitation et la multiplication des bactéries nocives allaient bon train. Il ne valait mieux pas attraper la peste à l’époque…

3. La magie conduisait automatiquement au bûcher

L’Inquisition, au XIIIe siècle, fut certes sans merci envers les femmes accusées de sorcellerie. Mais il y avait tout de même une certaine tolérance. La magie pratiquée ne devait pas aller à l’encontre de la foi catholique.

Il était tout à fait possible de contacter un magicien, ou un individu se prétendant comme tel, pour nous aider à retrouver un objet perdu. Un peu comme un «hypnotiseur» avant l’heure. Le niveau de tolérance à l’ésotérisme dépendait aussi d’un pays à l’autre. En Espagne, on finissait plus vite sur le bûcher qu’en Angleterre, par exemple.

4. La médecine reposait uniquement sur la superstition

Une partie de la médecine seulement était fondée sur des idées mystiques. Mais il existait de nombreux traitements à base de produits naturels très efficaces. Certains docteurs étaient capables de soigner des abcès ou de remettre des os en place.

Toutefois, il est vrai que des pratiques hélas bien connues laissaient un peu à désirer : les célèbres saignées, plus dangereuses qu’utiles, ne sont pas un mythe.

5. Les seigneurs vivaient dans des châteaux-forts

Au Moyen Âge, les seigneurs vivaient le plus souvent dans des châteaux. Mais ces demeures ne doivent pas toutes être qualifiées de «châteaux-forts», à savoir pourvues de fortifications.

Avant l’an mille, les résidences seigneuriales pouvaient être de véritables palais, symboles de la richesse de leur propriétaire. À partir du Xe et XIe siècle apparaissent les résidences fortifiées, qui demeuraient le centre administratif autour duquel s’organisait la vie de la population locale : on venait y payer les impôts, etc.

Un seigneur pouvait en outre posséder plusieurs seigneuries, résider de temps à autre à la cour d’un prince ou jouir d’une maison en ville. Qui a dit qu’il fallait se contenter d’un seul château ?

Giuseppa Cosentino

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