L’éditeur américain Activision se frotte les mains.
Ostensiblement frappée d’un complexe d’infériorité, l’industrie du jeu vidéo aime régulièrement se comparer à l’industrie cinématographique. C’est notamment le cas d’Activision, qui ne manque jamais une occasion de dévoiler des chiffres fracassants, censés rendre verts des jalousies les plus grands studios hollywoodiens. Cette fois, l’éditeur américain enfonce le clou avec le dernier épisode de sa franchise guerrière «Call of Duty». Dans les quinze jours suivants sa sortie programmée le 13 novembre 2012, «Call of Duty Black Ops II» a généré 1 milliard de $ de revenus au niveau mondial, un montant que seuls les plus gros «blockbusters» atteignent au bout de quelques semaines d’exploitation. Bobby Kotick, le big boss d’Activision, exulte. «Depuis que « Call of Duty » a été lancé, les revenus cumulés de la franchise dépassent le total des recettes générées par les dix films les plus rentables de 2012. À ce jour, notre franchise surpasse également les recettes enregistrées dans les salles par tous les films des séries « Harry Potter » et « Star Wars ».»
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