Luc Gilson : «C’est agréable à jouer comme personnage»
Le présentateur des éditions du week-end de «RTL Info» occupe le rôle principal de la pièce du Télévie, «Représailles», diffusée ce dimanche soir, en direct, sur RTL-TVI.
Après l’énorme succès de la diffusion en direct de la pièce du Télévie, l’an dernier, RTL-TVI remet le couvert avec la tournée 2019 et «Représailles». Une comédie sur le divorce commandée par Michel Sardou, et faite sur mesure, par Eric Assous, en 2015.
Et c’est justement le rôle de Francis, le mari trompeur, que reprend Luc Gilson. «Francis, c’est un sale type mais je trouve qu’il est à la fois très touchant aussi», décrit le journaliste. «Il essaie de se dépêtrer dans ses mensonges et de s’en sortir, et quelque part, il aime sa femme. C’est un personnage malgré tout attachant.»
L’autre tête d’affiche, dans la version originale était Marie-Anne Chazel. Ici, c’est Natacha Amal qui remplace Sandrine Corman (pour le rôle de Rosalie, l’épouse trompée) prise par son agenda…
C’est le plus gros rôle, puisqu’on vous voit du début à la fin sans interruption…
C’est un peu lourd, je vous l’accorde… Parfois, j’aimerais bien sortir boire un verre d’eau comme les autres comédiens, mais je ne peux pas. C’est fatigant, mais il y a une vraie énergie sur scène qui rend l’exercice génial.
Michel Sardou avait porté le rôle de Francis. Vous vous en inspirez ?
Non. En l’occurrence, c’est très difficile d’imiter Sardou : il est très posé dans le rôle. Lorsqu’on a eu le DVD pour regarder la pièce, je trouvais que lui ne bougeait pas tellement. Olivier Leborgne (le metteur en scène de la pièce du Télévie, NDLR) a apporté beaucoup pour sortir de la pièce originale pour partir vers autre chose, mais en gardant le même thème. Je me suis vraiment détaché de lui…
Vous êtes comme Francis ?
Ah nooooon ! C’est de la composition… (Rire gras) Mais c’est agréable à jouer comme personnage, et c’est vrai que je tombe souvent sur ce genre de rôle.
On va dans beaucoup de villes où il y a un petit côté relations publiques. Tout est fait pour que ça marche. Pour pas mal de gens, la pièce du Télévie, c’est la seule fois qu’ils viennent au théâtre sur l’année. Et en plus, c’est pour une bonne cause.
Vous êtes amateur de théâtre ?
J’y vais trop rarement… J’ai des enfants en bas âge, ce n’est pas facile. J’y venais plus à une époque où je jouais beaucoup. Evidemment, si je ne suis pas sur scène, je viens à chaque fois voir la pièce du Télévie. J’adore le théâtre. À la télé, on parle à une caméra, alors qu’ici, on parle à un «vrai» public, et on voit leurs réactions en direct.
Entretien : Pierre Bertinchamps
On ne savait pas ce que ça allait donner, et on ne savait pas si les gens allaient venir. Il y a un côté touchant. Je garde vraiment cette affection particulière. On n’imaginait jamais être là 15 ans après.
La pièce du Télévie est chaque année la plus vue en Belgique francophone, ça vous étonne ?
On a trouvé un créneau magnifique où tout le monde y gagne. On récolte de l’argent pour la recherche, et en même temps les gens passent une bonne soirée. Ne nous voilons pas la face, c’est aussi une opération de visibilité pour RTL.
On va dans beaucoup de villes où il y a un petit côté relations publiques. Tout est fait pour que ça marche. Pour pas mal de gens, la pièce du Télévie, c’est la seule fois qu’ils viennent au théâtre sur l’année. Et en plus, c’est pour une bonne cause.
Vous êtes amateur de théâtre ?
J’y vais trop rarement… J’ai des enfants en bas âge, ce n’est pas facile. J’y venais plus à une époque où je jouais beaucoup. Evidemment, si je ne suis pas sur scène, je viens à chaque fois voir la pièce du Télévie. J’adore le théâtre. À la télé, on parle à une caméra, alors qu’ici, on parle à un «vrai» public, et on voit leurs réactions en direct.
Entretien : Pierre Bertinchamps
C’est le gars qui est paumé dans ses mensonges et qui doit inventer des trucs. Un vrai salaud, mais touchant voire petit garçon.
Vous avez fait du théâtre ?
Non, j’ai commencé à jouer au Télévie, et j’ai fait un peu de théâtre sur le côté notamment aux Galeries. Le port d’attache reste la troupe du Télévie.
Vous les avez faites quasi toutes sur 15 ans. Quel rôle vous a le plus marqué ?
La toute première : «Le Père Noël est une ordure» (Pierre, rôle tenu par Thierry Lhermitte dans la version originale, NDLR), en 2004-2005.
On ne savait pas ce que ça allait donner, et on ne savait pas si les gens allaient venir. Il y a un côté touchant. Je garde vraiment cette affection particulière. On n’imaginait jamais être là 15 ans après.
La pièce du Télévie est chaque année la plus vue en Belgique francophone, ça vous étonne ?
On a trouvé un créneau magnifique où tout le monde y gagne. On récolte de l’argent pour la recherche, et en même temps les gens passent une bonne soirée. Ne nous voilons pas la face, c’est aussi une opération de visibilité pour RTL.
On va dans beaucoup de villes où il y a un petit côté relations publiques. Tout est fait pour que ça marche. Pour pas mal de gens, la pièce du Télévie, c’est la seule fois qu’ils viennent au théâtre sur l’année. Et en plus, c’est pour une bonne cause.
Vous êtes amateur de théâtre ?
J’y vais trop rarement… J’ai des enfants en bas âge, ce n’est pas facile. J’y venais plus à une époque où je jouais beaucoup. Evidemment, si je ne suis pas sur scène, je viens à chaque fois voir la pièce du Télévie. J’adore le théâtre. À la télé, on parle à une caméra, alors qu’ici, on parle à un «vrai» public, et on voit leurs réactions en direct.
Entretien : Pierre Bertinchamps
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